Excellence Académie

2 Min

CE DONT LE MENTOR A BESOIN

En 2006, j’ai rencontré Ryan Holiday, un jeune homme de 19 ans. Il était fan de mes livres et me proposa son aide en tant qu’assistant de recherche. J’avais eu de mauvaises expériences auparavant. Le problème venait surtout du fait que mes précédents assistants ne comprenaient pas ma façon de penser. Ryan, lui, et je l’ai compris tout de suite, comprenait. Il comprenait le genre de livres que j’aimais, le genre d’histoires que je cherchais. Bien avant de me connaître, il avait fait quelques recherches. Soucieux de connaître ma façon de procéder, il avait lu les livres cités dans ma bibliographie afin de trouver les sources que j’utilisais. Il avait inversé le processus pour comprendre comment je fabriquais mes livres. Il avait compris ce que je recherchais. En agissant de cette manière, il m’a fait gagner du temps. À l’époque, j’avais du mal avec ma visibilité sur Internet. Ryan était capable d’améliorer certaines choses. Il m’a aidé à créer un site web. Il avait une vraie maîtrise d’Internet. J’avais quarante ans, et je ne pouvais pas en dire autant. Il a pris les choses en main. Et parce que Ryan voulait être écrivain, j’ai pu l’aider à aiguiser ses compétences. Je lui ai enseigné comment écrire un livre, du début à la fin. Je lui ai enseigné la méthode des fiches-mémo, que j’avais créée et que je maîtrisais, qu’il utilisa plus tard avant de devenir lui-même un écrivain à succès. La relation unissant le mentor à son apprenti est bénéfique aux deux partis. Lorsque vous vous trouvez en position d’infériorité et cherchez les faveurs de quelqu’un de puissant, oubliez-vous et pensez à ses besoins. Les mentors ont beaucoup de choses à offrir, c’est évident. Mais, plus important encore, vous devez avoir quelque chose à leur offrir.

Loi du jour : Trouvez-vous un maître auprès duquel apprendre. Mais plutôt que de penser à ce qu’il peut vous offrir, pensez à ce que votre travail peut lui apporter.

(ROBERT GREENE)