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Sujet PECOS : Montrer que la croissance économique à un caractère endogène

La réalisation de gain de productivité dans un environnement économique mondialisé reste le pendant des économies modernes. Cette envolée productiviste fait d’accumulation successive transforme à terme la dimension des acteurs qui y sont affectés à travers leur croissance. Elle est donc appréciée comme l’augmentation de la richesse créée par une nation. Et cette croissance peut être endogène, mieux s’auto entretenir grâce à certains investissements, permettant de la soutenir dans le temps. Le progrès technique qui la précède alors dépend des ressources propres d’une économie. Deux approches de la notion peuvent être mises en évidence celle de l’accumulation du capital physique et humain comme moyen d’auto entretien de la croissance et celle qui fait du captal technologique et public, la source essentielle de l’augmentions de la production. En quoi l’accumulation du capital sous toutes ses formes permet l’entretien de la croissance ? Quel rôle le capital physique et humain jouent-ils dans le processus ? Comment appréhender alors l’importance du capital technologique et public dans cette accumulation ? La conduite d’une telle réflexion consistera à mettre en exergue l’importance du facteur physique et humain dans la quête d’une croissance qui s’auto entretien. Aussi d’y adjoindre l’implication du capital technologique et public dans cette dynamique de production.

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L’un des moteurs de la croissance économique est le savoir et sa diffusion, à travers las investissements en capital technique (P1) et en capital humain (P2), ce qui génère des externalités positives.

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Tout investissement, qu’il soit productif, de remplacement ou de capacité, consiste en une acquisition de biens de production qui incorporent du progrès technique. Celui-ci améliore la productivité du capital (les machines) et les savoirs faire des travailleurs qui deviennent alors plus efficaces. Ces gains de productivité sont facteurs de croissance lorsqu’ils sont transformés en gains de pouvoir d’achat c’est-à-dire en hausse des salaires ou baisse des prix d’une part et d’autre part en profits pour les entreprises destinés à de nouveaux investissements. La mobilité et la sociabilité des travailleurs permettent une diffusion de ces savoirs professionnels et techniques. Les investissements produisent alors des externalités, en se diffusant dans le tissu productif : la productivité des autres entreprises est améliorée, via la concurrence et l’imitation ce qui permet le maintien et soutien la production. Encore faut-il que les travailleurs soient suffisamment qualifiés ; d’où l’importance et la nécessité d’améliorer le capital humain.

Le capital humain est l’ensemble des capacités d’un individu et de ses compétences acquises par la formation et par l’expérience. Le capital humain peut donc être amélioré par le système éducatif et le système de santé. Un niveau élevé de qualification et la bonne santé des travailleurs les rendront plus productifs et aptes à maitriser les nouvelles technologies. Ainsi, l’amélioration du capital humain augmente les potentialités de croissance en créant des externalités positives : augmentation du rythme des découvertes, mise en œuvre et adaptation des innovations, amélioration de la capacité à prendre des décisions.

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A la lumière de ce qui précède, l’augmentation de la production de l’accroissement des facteurs techniques et humain. Aussi, l’investissement en capital technologique et public mérite d’être évoqué.

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Ces deux autres formes de capital améliorent également le potentiel de croissance, le capital technologique à travers les innovations (P1) et la capital public vu les externalités qu’ils créent (P2).

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Le captal technologique au sens large, est composé de l’ensemble des savoirs scientifiques et techniques et du capital physique et humain nécessaire à la production de ce savoir (laboratoires et chercheurs). En général, l’effort fait par une économie dans l’amélioration de ce capital technologique peut être mesuré par la part de ses dépenses de (RD) dans le PIB. Ainsi, cet effort accroît le potentiel de croissance. En effet, la RD est source d’innovations qui favorisent la baisse des coûts (nouveau procédé) et étendent le marché à travers les nouveaux produits, stimulant ainsi la demande et donc la production. En tant que biens publics, le progrès technologique, ainsi mis en œuvre, se diffuse dans l’ensemble de l’économie et bénéficie à tous. Aussi, l’implication d’un cadre organisationnel mérite d’être prise en compte.

Toutefois, pour que s’opère cette diffusion des savoirs et des innovations incorporés à tous les capitaux, il faut la circulation des informations, des personnes et des biens, grâce aux infrastructures de transport, de distribution d’énergie, de communication qualifié d’infrastructures économiques. Elles augmentent la productivité en réduisant les coûts de production et de transaction. Or ces infrastructures, souvent financées par les pouvoirs publics, ne peuvent être réalisées que si une richesse suffisamment élevée et équitablement répartie a permis de générer des recettes fiscales.

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En somme donc, la prise en compte du capital technologique et du capital public est essentielle dans la dynamique de croissance. Ils génèrent des externalités bénéfiques à tous les acteurs d’une économie donnée.

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Somme toute/ En somme/ A la lumière de cette réflexion, l’aspect cumulatif de la croissance montre son caractère endogène. Les différents capitaux (physique, humain, technologique et public) ne peuvent être accumulés et améliorés que si une économie a dégagé des ressources pour les financer. Ces capitaux produisent à leur tour des incidences positives sur la croissance en générant des gains de productivité, des baisses de coûts de production et de transaction et des externalités positives sur l’ensemble de l’économie. Cela suppose un cadre règlementaire studieux et une saine gestion des finances publiques dans la mesure où au cœur de ces mécanismes, se profile le rôle essentiel des pouvoirs publics. Ce rôle est d’impulser ou réaliser ces investissements, afin de stimuler la demande, l’offre et les échanges. Comme prôné Rostow la stratégie de rattrapage voir d’industrialisation des pays en développement ne passerait-il pas par la quête d’une croissance endogène ? / de leur cadre structurel ?

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